Digora accompagne ENGIE Solutions dans la migration de ses serveurs et bases de données vers AWS

Partenaire de longue date, Digora accompagne la DSI d’ENGIE Solutions dans sa transition vers le Cloud AWS, pour une part importante de son infrastructure. En moins d’un an, près des deux tiers des services et machines de production ont été migrés.

Le Cloud au service de la décarbonation

Entité du Groupe ENGIE, ENGIE Solutions soutient les villes, les collectivités, les industries et les entreprises dans la réalisation de leur transition vers la neutralité carbone, en les aidant à consommer moins d’énergie et une énergie plus verte et décarbonée.

Au sein de sa DSI, formée en 4 pôles, le pôle Infrastructures et Production poursuit depuis le 1er janvier 2021 un important projet de transformation dans le Cloud. Baptisé Jupiter, ce projet s’inscrit dans la stratégie Cloud First du Groupe ENGIE. Avec un objectif : accompagner l’innovation globale du groupe en fournissant à l’ensemble des métiers et activités les moyens de leurs ambitions.

Avec des missions à très haute valeur ajoutée, tournées vers une croissance toujours plus économe en carbone et porteuses d’innovations environnementales, les collaborateurs d’ENGIE Solutions doivent pouvoir s’appuyer sur des infrastructures à même de leur offrir la puissance et l’agilité requises, quelles que soient les technologies exploitées aujourd’hui comme demain.

Objectif : faciliter la migration de la supervision

  1. Après une maturation de près de deux ans, la validation du projet Jupiter intervient fin 2020, pour un lancement en janvier 2021, notamment accompagné par Digora, déjà très présent auprès de la DSI. Sur la base d’inventaires exhaustifs des licences, services et capacités d‘ENGIE Solutions, le pôle Infrastructures et production choisit d’explorer le potentiel des deux plus grands acteurs sur le marché des Cloud providers et retient AWS. Dans une démarche lift & shift dans un premier temps, avant un futur replatforming

Pour accélérer le processus vers le Cloud, le choix est fait d’adopter une méthodologie en sprint, soit 3 jours toutes les deux semaines, calée sur la méthode agile. Déjà à la manœuvre dans le cadre des services managés sur les infrastructures On Premise d’ENGIE Solutions, Digora prend rapidement en charge, dès le 1er janvier 2021, toute la migration de la supervision vers AWS des quelques 900 serveurs virtuels Linux et Windows.

C’est un double défi : d’une part il s’agit avec l’équipe de pilotage de définir les modèles d’opération et la matrice RACI qui en découle ; d’autre part d’assurer la continuité, en tenant compte du fait qu’une partie des serveurs sont encore sur site pour quelques semaines ou mois. « L’équipe Digora a su faire preuve d’une grande réactivité, mais également d’esprit de décision, se souvient Matthieu Royer. C’est ce que nous avons apprécié ». En effet, pour faciliter la migration de la partie Maintien en Condition Opérationnelle (MCO), l’équipe Digora opte pour la création d’un outillage spécifique d’interrogation des API AWS et d’automatisation des déploiements de supervision dans le Cloud.

Les défis de la migration des bases de données

Au deuxième trimestre 2021, les équipes ENGIE Solutions sont entièrement formées et témoignent d’une appétence notable pour le Cloud AWS. De leur côté, les experts Digora se penchent sur le second volet de leur intervention : 300 bases de données PostgreSQL, MongoDB, MySQL, Oracle et SQL Server, pour 150 applications métiers et plus de 15 000 clients finaux. Le temps pour Digora de relever quelques nouveaux défis, comme de nombreuses migrations complexes des bases ORACLE vers des instances EC2 dédiées ou encore PostgreSQL vers AWS RDS, entre autres.

Les bases RDS présentant des contraintes techniques particulières limitant le champ d’exploration de l’outillage de supervision, Digora choisit alors d’ajouter à sa supervision l’outil Amazon CloudWatch.

À ce jour, près des deux tiers des services et des machines de production ont déjà été migrés. « Nous n’avons encore constaté aucune remontée des utilisateurs, c’est bien que le processus est parfaitement transparent, remarque Matthieu Royer. S’il reste évidemment certains enjeux métiers à régler, pour l’heure les voyants les plus fondamentaux sont au vert ».

L’ensemble des contributeurs à ce très important projet de transformation semble sur la bonne voie pour tenir le rythme des 24 sprints prévus sur 2021, avec pour objectif une migration complète à fin d’année 2021.