Manager les générations en entreprise, la clé de la réussite

Parler de générations en entreprise, c’est penser aussitôt fossé de génération, incompréhensions mutuelles, défauts de communication. A trop vouloir confronter leurs différences, on en oublie l’extrême richesse qu’une collaboration entre générations peut apporter à l’entreprise et aux individus. Quelques clés de conseils aux managers.

manager les générationsDe qui parle-t-on ?

En entreprise se côtoient principalement les baby boomer (‘45-60), la génération X (‘60-80) et la (trop ?) fameuse génération Y (‘80-95).

Les premiers ont connu le plein emploi, les seconds une profonde crise économique, les troisièmes sont exposés à une précarité galopante. Le contexte économique de chacun conditionne très certainement, au moins en partie, son rapport avec le monde de l’entreprise et conduit régulièrement à d’assommantes oppositions.

Faut-il pour autant se contenter d’étouffer les tensions ? Au contraire, tout l’enjeu du management intergénérationnel est de parvenir à dépasser les stéréotypes et mettre en lumière les atouts et les qualités de chaque génération et ce au profit de l’équipe et de l’entreprise.

Et cela commence par aiguiser son sens de l’observation.

Reconnaître les spécificités et s’en servir

La loyauté des uns, le fort besoin de reconnaissance des autres ou encore le désir d’indépendance sont des leviers dont peut, voire doit, se servir le manager pour cultiver le potentiel de son équipe. Et c’est précisément en recherchant les complémentarités que le manager valorise les talents de ses collaborateurs sans étouffer leurs individualités. Les collaborateurs trouvent leur place au sein de l’équipe sans renoncer à leur rapport spécifique au travail.

D’autant que ces générations mêlées ont également quelques points en commun et de taille. Le besoin de reconnaissance des compétences est largement partagé, au même titre qu’une demande accrue de prise de responsabilité et plus généralement d’expression renouvelée de confiance.

C’est d’ailleurs sur ce terreau commun qu’il convient de bâtir un cadre cohérent composé de règles a minima et d’objectifs clairs. Un cadre qui sera bien suffisant et  sur lequel on pourra alors s’appuyer pour laisser s’exprimer les tempéraments.

 

Cet article est issu de la journée de formation animée par Didier Duffaut Faire cohabiter toutes les générations au travail, pour Le Club Descartes-DSI.
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