IPv6 : gare à la baisse de performances !

Depuis le 6 juin 2012, l’IPv6 est officiellement le nouveau protocole d’adressage Internet. Si théoriquement l’IPv6 ne devrait rien changer aux performances, la réalité risque d’être tout autre.

Le nouveau protocole d’adressage Internet IPv6 a été officiellement lancé à l’échelle internationale le 6 juin 2012. Pour les DSI responsables de production, mais aussi pour les directions métier, en charge d’applications critiques, l’objectif est clair : maintenir des performances optimales des sites et applications Web , quel que soit le protocole utilisé.

L’IPv6 plus lent que l’IPv4 ?

En théorie non. En théorie seulement. Car de plus près, la réalité est bien plus complexe. Tout d’abord le mode d’adressage est plus riche : une IPv6 est codée sur 128 bits, contre 32 en IPv4. Si le nombre d’adresses disponibles est ainsi multiplié par plusieurs millions (c’est d’ailleurs l’une des principales raisons pour lesquelles l’IPv6 a remplacé l’IPv4), la conséquence est forcément une complexification de la résolution des adresses. L’augmentation progressive de la puissance des serveurs résoudra une partie du problème. Mais en attendant…

De la même façon, de nouvelles habitudes sont à prendre dans les services Réseaux des entreprises. En effet, l’avènement de l’IPv6 à l’échelle internationale a peu de chances, en raison de la complexité des adresses IPv6, de se répercuter sur les réseaux internes, qui resteront pour la plupart en IPv4. Outre la nécessaire existence de passerelles entre les 2 protocoles, ce sont tous les paramétrages réseaux qu’il sera impératif de revoir très rapidement. Car les faits sont là : selon des tests menés par Compuware, 80% des sites sont plus lents en IPv6 que leur homologue adressé en IPv4.

Le support IPv6 en natif

Pour répondre aux inquiétudes et exigences de ses clients, Compuware propose désormais le support IPv6 sur l’ensemble de sa gamme APM (Gomez et dynaTrace), afin d’assurer la qualité de service et les performances à toutes les applications web, mobiles et Cloud, quel que soit le type de réseau utilisé, IPv4 ou IPv6 : tests de performances sur les 2 protocoles avec les solutions Gomez, identification et résolution des problèmes de performances avec dynaTrace.

« Le passage à l’IPv6 est une étape pour nos clients, souligne John Van Siclen, General Manager, APM Business Unit, Compuware. Plus complexe, l’IPv6 fait courir un risque aux entreprises : performances amoindries des sites et applications, baisse de la qualité de service, expérience utilisateur appauvrie, etc. Avec le support IPv6 sur l’ensemble de notre gamme APM, nous garantissons à nos clients une transition souple et réussie vers l’IPv6, sans aucune interruption de service ».