Les Pompiers de Paris supervisent leur système d’information avec POM Monitoring d’Exosec

Avec POM, solution de supervision basée sur Nagios, le Service Télécommunications et Informatique des Sapeurs-Pompiers de Paris dispose d’une vision complète en temps réel de l’ensemble des éléments de son système d’information. La solution facilite l’exploitation et le support du SI, réparti sur les 80 sites de la brigade.

Jouy-en-Josas, le 13 juin 2012 – Exosec, éditeur de solutions de pilotage de la qualité de service du système d’information, annonce que la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris a fait le choix de POM, sa solution de monitoring basée sur le logiciel open source Nagios, pour disposer d’une visibilité en temps réel de l’ensemble des éléments de son système d’information (SI). Avec sa cartographie affichée sur écrans géants à l’exploitation et au support, POM est devenu l’outil indispensable pour le maintien du SI en conditions opérationnelles.

Pompiers de Paris : un système d’information géré en interne

La Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) est l’une des unités de l’armée de terre française. 8 500 personnes réparties sur 80 sites luttent quotidiennement contre les incendies et portent assistance aux parisiens et aux habitants de la petite couronne (départements 92, 93 et 94). La BSPP effectue environ 500 000 interventions par an, soit une intervention toutes les 66 secondes en moyenne.

La BSPP est autonome dans de nombreux domaines : intendance, gestion et entretien du parc de véhicules, etc. C’est aussi le cas de l’informatique et des télécommunications, entièrement gérées en interne par le STI (Service des télécommunications et de l’informatique). Agissant comme une véritable SSII interne, le STI s’occupe donc de la mise en œuvre, du maintien en conditions opérationnelles et de l’évolution de l’ensemble du système d’information, depuis l’application de suivi des interventions aux solutions bureautiques, en passant par les systèmes de télécommunication ou la gestion administrative. Placée pour emploi sous l’Autorité du Préfet de police de Paris, la brigade, unité militaire, dépend également du ministère de la Défense, ce qui nécessite l’intégration d’informations extérieures voire l’interconnexion avec d’autres systèmes.

Supervision : de nombreuses initiatives

Pour exploiter lui-même l’ensemble du système d’information sur les 80 sites de la brigade, le STI a très tôt identifié ses besoins en matière de supervision : identification des systèmes et services critiques, monitoring SNMP actif ou passif, centralisation et recherche sur les logs, disponibilité des équipements (contrôle de vitalité). Le reporting et des alertes spécifiques (email, SMS ou téléphone) devaient compléter l’outil afin d’aider les équipes du STI dans leur quotidien.

Dès 2005, un projet de mise en œuvre d’une solution de supervision est lancé. D’abord avec un outil très complet, qui sera très vite rejeté par les équipes en raison de sa complexité de prise en main. Puis avec une simple solution de contrôle de vitalité par « ping » qui, si elle avait le mérite d’exister, n’offrait pas une vision suffisante de l’état de santé de l’ensemble du SI : systèmes, serveurs, éléments de réseau, etc.

En 2010, une nouvelle initiative est lancée autour de la solution de supervision open source Nagios. « Nous nous sommes heurtés au même problème qu’avec notre premier outil, explique le Capitaine Claude Pilatre, Responsable Systèmes & Réseaux au sein du STI. Nagios répondait nativement à la plupart de nos besoins, mais nous demandait trop d’investissement en temps et en formation ». Fin 2010, le STI identifie POM Monitoring, un Nagios pré-packagé et enrichi de modules additionnels par les équipes R&D d’Exosec. La solution est alors choisie car elle promet une mise en œuvre plus simple et plus rapide, et bénéficie d’un accompagnement par les équipes d’un éditeur basé en France.

POM : un déploiement en 5 jours

Le projet est lancé à l’automne 2011. La solution est déployée et opérationnelle en seulement cinq jours : deux jours de mise en œuvre et de paramétrage initial, puis trois jours de paramétrages, d’intégrations spécifiques, et de transfert de compétences. « Une fois devenus autonomes, nous avons formé le reste des équipes puis poursuivi le déploiement de la supervision sur de nouveaux services, et développé la cartographie » indique Claude Pilatre.

Aujourd’hui, ce ne sont ainsi pas moins de 3 300 équipements et services qui sont supervisés, et une centaine de cartes qui a été créée. Au total 19 personnes (dont deux administrateurs) utilisent quotidiennement la solution POM à la fois pour le support aux utilisateurs et l’exploitation de l’ensemble du système d’information. Depuis l’intégration de la solution, deux écrans géants ont été installés à la STI : ils représentent en temps réel la cartographie complète avec, en différentes couleurs, les risques ou les pannes effectives.

« Avec POM, nous avons trouvé la solution qu’il nous fallait : simple et rapide à mettre en œuvre, facile à utiliser et très visuelle grâce à sa cartographie, elle nous permet d’assurer un suivi en temps réel et d’être beaucoup plus réactifs quant à l’exploitation de nos systèmes et nos services », conclut Claude Pilatre.